solo inquiet de la maman du Petit Chaperon Rouge
Chaperon ... Bouge !!!
public familial (avec enfants dès 6 ans)
où ? et quand ? Calendrier 2005
-  Faire vivre sous les yeux des enfants la terrible angoisse des parents dont l’enfant ne rentre pas ... c’est une gageure. On ne peut la réussir que par l’humour. La vieille histoire ainsi revisitée invite au nécessaire renouvellement des habitudes familiales ; des pistes sont alors ouvertes, pour les enfants bien sûr, mais certainement - d’abord ? - pour leurs parents.


-  ECRITURE & MISE EN SCÈNE : - Agnès ECHÈNE
-  INTERPRÉTATION : - Éléonore ÉCHÈNE
-  AFFICHE : Jacques GUILLAUD (Agence SAGAMANIA)
-  PHOTOS DE PLATEAU : Thomas SMITH-VANIZ

Éblouis par la danse, la couleur, la drôlerie, la vivacité, le charme des rimes et ritournelles, les enfants adorent ce spectacle enlevé comme une comédie musicale. A partir d’un texte en vers de mirlitons, formulettes et refrains, le décor, la mise en scène et le jeu de la comédienne dégagent une atmosphère surréaliste, mâtinée d’actualité, de gravité, de poésie et de loufoquerie. Si le sens profond du texte échappe (peut-être ... parfois ...) aux enfants - comme dans le conte d’origine ! - il n’est cependant pas rare qu’ils comprennent plus vite que leurs parents ... qui trouvent aussi leur "conte" dans les mille enjeux qui se jouent en parallèle et, ouf ! ils ne s’ennuient pas ! Tout le monde plaint cette pauvre maman du Petit Chaperon Rouge en pleine démonstration d’entrechats et de jetés-battus, qui délire soudain parce que sa fille ne revient pas. Devant elle, les enfants - c’est-à-dire la salle -, suspendus à ses lèvres, à ses gestes, remarquent soudain qu’elle devient bizarre : les rimes et les ritournelles qui s’échappent de sa bouche se mettent à dérailler, et ses mouvements à se détraquer. C’est que sa fille, la charmante Scarlette, aurait dû revenir depuis longtemps déjà ; et rien, pas de nouvelles, pas de message, pas d’appel. L’inquiétude devient sensible, audible ... Et la présence du téléphone portable, paradoxalement, redouble l’angoisse. C’est donc à distance du théâtre des événements, mais dans une proximité, voire une intimité avec la mère, présence à la fois grave - du fait de l’anxiété - et cocasse - du fait des dérapages verbaux, des jeux de mots, des ratés de la danse -, que se développe l’histoire bien connue.

LA PRESSE :

« La comédienne, avec une grande justesse de ton, passe par toute une palette d’émotions. C’est un solo qui s’adresse à toute la famille. Très enlevé, il peut susciter un dialogue entre parents et enfants. A la sortie, les jeunes comprendront mieux l’inquiétude des parents, et ceux-ci repenseront leurs relations avec leurs enfants. » La Dépêche du Midi - septembre 2004

« Eléonore Echène, seule en scène, danse, parle et surtout, s’inquiète de l’absence de sa fille. Avec humour et force conviction, elle fait partager son angoisse. Cette pièce interpelle le public sur les relations parents-enfants. Pari gagné ! » Midi-Libre - septembre 2004

-  LE PROPOS

A partir du très célèbre récit, "Le Petit Chaperon Rouge", on cherche à explorer ici les personnages, leurs relations et leur inscription sociale ; la perspective est moderne, et plutôt que de s’intéresser à la traditionnelle "mise en garde", on tente d’en rendre lisibles les conditions, et sensible l’émotion, celle des protagonistes, la mère notamment. En effet, c’est à travers elle que l’histoire est ici exposée : sa fille aurait du revenir de sa visite à sa grand-mère, et la mère exprime la terrible angoisse des parents dont l’enfant ne rentre pas. Les enfants ignorent la plupart du temps cette situation puisque c’est leur absence qui la produit ; ils sont ici invités à la comprendre et la partager. Mais le texte débordant la classique "mise en garde", on dépasse allègrement cette situation d’angoisse, pour envisager un autre type de résolution. Il importe donc de manifester clairement le changement, l’ouverture vers des perspectives inédites et des relations nouvelles. Faire vivre sous les yeux des enfants les angoisses parentales devant les risques de la vie, c’est une gageure. On ne peut la réussir que par l’humour. Né d’une longue pratique du conte éclairée par les nombreux travaux des analystes (Bettelheim, Bricout, Jean, Péju, Piarotas, Soriano, Valentin, Zipes etc.), la démarche qui anime ce spectacle est celle d’une revivification du récit dans une problématique nouvelle : débarassée du moralisme utilitariste du conteur dix-neuvièmiste, elle est orientée vers le souci contemporain d’une liberté personnelle associée aux solidarités sociales, notamment familiales. Bien entendu ce propos est habillé de fantaisie et de jeu. On saura peut-être alors pourquoi les enfants ont tellement envie de s’aventurer dehors, ce que veulent ces êtres qu’on nomme loups, et pourquoi les Chaperons se jettent toujours dans leurs bras. Enfin, on constatera que ce n’est pas forcément une bonne idée que de faire vivre les grands-mères toute seules, loin après les forêts ...

ARGUMENT Tandis que l’illustre héroïne s’en va rendre visite à sa grand-mère, tout en batifollant (dans les bois dit-on), et causant avec quelqu’un d’inquiétant (un Jean-Loup, affirme-t-on), sa mère se fait un sang d’encre, et cela perturbe gravement son cours de danse. Comme tant de mères sur la terre, elle regarde sa montre avec inquiétude et fait des incantations devant son téléphone, pour qu’enfin il sonne, et que réapparaisse sa fille chérie. Mais rien. Le temps passe et l’angoisse monte en intensité, car la mignone ne revient toujours pas. Connnaissant trop bien l’histoire, la mère craque ... et décide d’agir. Dès la fin de ses cours, elle prend les choses en main. Jean-Loup ? elle le situe à peu près. Il faut absolument qu’elle le joigne ! Et le voilà au bout du fil ! Et enfin, la petite aussi ! Ils veulent rejoindre la grand-mère, avec des chips et de la bière ! Arrivera-t-on à se parler vraiment ? à s’entendre ? à se comprendre ? Comment la mère va-t-elle s’expliquer ? Sa fille, va-t-elle rentrer ? Et Jean-Loup, comment lui parler ? Et la grand-mère ? elle aussi a son mot à dire ! Quant à l’épilogue, il s’agit d’une happy end inattendue, orientée vers le nécessaire renouvellement des habitudes familiales ; des pistes sont ainsi ouvertes, pour les enfants bien sûr, mais certainement - d’abord ? - pour leurs parents.

FICHE TECHNIQUE
-  durée : 50 minutes
-  espace scénique : 6 x 5
-  décors : quelques accessoires, mise en place facile et rapide

TARIFS & CONDITIONS
-  la représentation : 650 € (théâtres) - 400€ (écoles - centres de loisirs)
-  déplacement fourgon + hébergement pour 2 personnes (au-delà de 150 km de Rodez)
-  communication : 20 affiches à disposition à la signature du contrat - affiches supplémentaires : 1,50 € + port

RENSEIGNEMENTS
-   Contact : 05 65 72 66 76 -06 77 90 46 19 - la.dive@wanadoo.fr
-  Administration : Clausevignes 12330 Valady - France




et quand soudain j’ai vu le loup
crédit Thomas Smith-Vaniz
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pendant le cours de danse
crédit Thomas Smith-Vaniz
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des entrechats qui déraillent
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dis, pourquoi t’as de grandes dents ?
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l’angoisse des parents
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en route pour le changement !
crédit Thomas Smith-Vaniz
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Affiche Chaperon Bouge
création Jacques GUILLAUD (Agence SAGAMANIA-Rodez)
taille : 1.2 Mo
dimensions : 4843 x 7205 pixels
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